25/04/2013

Dilemmes sévères

C’est bien connu, il y a, dans la vie, des choix parfois impossibles à faire.
Il se trouve que Lili-Puce s’est trouvée confrontée à l’un d’entre eux, l’esprit totalement torturé (que ne fait-on pas subir à nos enfants dans l’espoir d’écrire une bonne chronique …):
Effectivement, c'est bien moi qui ai lancé le débat mais il faut bien trouver des activités pour ses mômes, et celle là l’a occupée un certain temps.En voici donc le libellé : « Lili-Puce, dis-moi, s’il fallait absolument que tu choisisses, s’il fallait qu’il n’y en ai qu’un, tu préfèrerais ton papa ou bien le papa Noël ? »
Houlà la tête de la puce ! Quel débat n’avions-nous pas soulevé là !
Pour sa sœur, qui est au courant de la supercherie, le choix est très vite fait. Elle tente d’ailleurs, voyant la petite en souffrance, d’orienter son choix sur le sien, de lui faire même entendre raison.
La petite se tord les doigts, et tout le reste du corps aussi. Ha non, c’est trop dur comme problème : elle n’arrive pas à répondre et part dans sa chambre.
Au bout de vingt bonnes minutes, je réitère la question. Réponse de la puce : « Non mais, J’AI TOUJOURS PAS CHOISIT !!! …»
OK, on a trouvé sa faille. Surtout ne pas le répéter à son père.

Quelques temps plus tard, pendant le repas et au hasard des conversations, la question revient sur le tapis. Elle a grandit entre temps, on se dit qu’elle a du s’assagir. En vérité, sa réponse est la même: elle n’en n’a pas (de réponse donc). Elle tergiverse: elle ne connait pas le mot mais le fait très bien.
Du coup, Princesse-Fafa décide de prendre le taureau par les cornes : « Maintenant tu choisis sinon tu devra finir toute la soupe qui reste ! » Lili-Puce, est au pied du mur (elle n’aime pas la soupe donc), elle choisit alors son père. La morale est sauve (oui, bon, sous la torture, la réponse est-elle viable ?)
Oserais-je lui demander un jour si elle préfère sa mère ou la mère Michelle, juste pour le plaisir de voir à quelle vitesse elle me choisira moi ?... Oui mais si jamais elle choisit l’autre … houa le cauchemar !!!...poserai pas la question finalement, sait-on jamais…
Bon, ce qui est sûr, c’est qu’elle préfère son père à la soupe et c’est déjà ça !

 Au fait, connaissez-vous les quatre étapes de la vie ?
1) Vous croyez au Père Noël (Lili-Puce).
2) Vous ne croyez plus au Père Noël (Princesse-Fafa).
3) Vous êtes le Père Noël (papa, maman).
4) Vous ressemblez au Père Noël (je ne citerais personne…Georges Moustaki peut-être…)
 
Tout de même, cette histoire de père, vieille homme à la barbe blanche, offrant ses bontés et en qui l’on croit ou non me rappelle quelque chose  (Panoramix ? Léonard de Vinci ?…Dieu...)

Tiens, d’ailleurs, connaissez-vous l’histoire du grimpeur, coincé au 3/4 d’une falaise et qui appelle au secours. Au bout d’un moment, il fini par entendre une voix : « c’est moi, Dieu, je suis là pour te venir en aide. Si tu crois en moi, lâche cette parois et tend moi la main ! ». Le gars réfléchis un moment (genre Lili-Puce et son dilemme), et d’une toute petite voix demande : « heu, il n’y aurait pas quelqu’un d’autre ?... »
On peut être croyant et avoir les pieds sur terre, rien d'incompatible.
Un autre gars, qui a bien du bon sens, disait : « Fais confiance en Dieu mais ferme ta voiture à clé ». C’est noté.

Bon allez, il n’y a pas que Dieu qui bosse dans la créa, je fais aussi ma part (ok, disons que c’est la part du colibri):


Cathédrale d’Aix en Provence (ma vision imagée du sacré)



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CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

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