L'histoire se passe au milieu de la nuit et donc, en toute logique, nous dormions...lorsque, je me suis mise à hurler le prénom de Mon'Homme. Du coup, forcément, ça l'a un peu réveillé
et le premier truc auquel il a pensé, c'est qu'il y avait une bestiole
dans le lit, du genre scolopendre ou scorpion (voir la chronique
précédente).
Je
lui ai alors calmement expliqué que j'avais crié (très fort) parce
qu'il m'avait parlé dans mon rêve, et que je voulais lui répondre
et... me suis rendormie aussi sec.
Lui a trouvé ça, tout de même, plus angoissant que drôle.
Faut dire, la nuit, on a beaucoup moins le sens de l'humour.
Si on ne peut même plus communiquer dans un couple…
En
même temps, je tentais peut-être inconsciemment de tester ce proverbe
persan : "Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles"...Allez savoir...
Tiens, j'en ai trouvé un autre de proverbe, sur la nuit, et touareg celui-là : "Mieux
vaut passer la nuit dans l'irritation de l'offense que dans le repentir
de la vengeance" (et mieux vaut lire deux fois ce proverbe pour bien
l'intégrer), et je confirme en remerciant Mon 'Homme de ne pas m'avoir hurlé dessus en retour. Ç'aurait été puéril ET pénible. Un bon gros cri dans la nuit, ça suffit comme ci...
Vue de notre salon.