Je
sais, j'écris beaucoup en ce moment. L'explication est simple: je tue
le temps en attendant de recevoir mon boulot par Chronopost, pas très
performant en ce moment. Je me suis jetée au cou d'un livreur ce
matin...c'était les Trois Suisses. Un peu déçue...par contre nous avons un nouveau
sommier.
Du
coup, j'ai le temps de vous raconter ma super journée d'hier, bien
vaseuse suite à une grosse fatigue et petite fièvre qui ne me lâchaient
pas...juste histoire d'excuser la situation burlesque qui a
suivi.
Déjà, ça avait mal commencé: loupé
la sortie d'autoroute, pris la suivante, tombée dans des bouchons,
choisi un premier parking...fermé pour cause de travaux, retour dans les
bouchons et arrivée au bout d'une heure au lieu des 20 mn habituelles.
J'aurais donc dû me douter qu'au moment de repartir, pour retrouver ma garce de voiture,
j'allais errer dans tous les recoins du parking dont les agencements étaient dignes
d'un jeu de piste.
Ce qui était rassurant, c'est que je
n'étais pas la seule âme en peine : une dame, en voiture voulais
absolument me suivre au pas, car elle tournait depuis 1/4 d'heure sans
trouver les places libres (j'ai réussi à la semer dans mes aller-retour
dans la cage d'escalier), et un couple âgé, en voiture et au bord des larmes, voulait savoir
ou était la sortie et, accessoirement, la caisse. Moi je leur ai dit que
je cherchais ma voiture, ça ne les a pas vraiment rassurés.
A
part les gens perdus, je ne trouvais aucun responsable de ce parking.
J'ai fini par trouvé un interphone et le temps de passer de l'interphone à la personne physique, je suis passé devant ma voiture...qui n'étais
pas en fait celle que je cherchais : moi je cherchais ma 106 alors que Mon'homme m'avais laissé la Clio. Oui, je sais, c'est crétin…
Forcément, le ticket n'étais plus valable pour sortir...le
gardien a eu pitié de moi et ma ré-ouvert les barrières : "Merci
Mônsieur"...vais pleurer ma fatigue et ma honte à la maison.
C'est joli chez nous.
C'est pittoresque quoi (par contre, c'est tout petit)