Salut à tous !... et sa contre pétrie : Talus à sous… Le jour où j'en vois un, j'achète le terrain !
Alors
moi je vous le dis, les petits gars de Walt Disney n'ont sans aucun
doute pas d'enfants…ou alors, ils ne les aiment pas…ou du moins, pas
leurs parents ce qui est un tord vu que c'est nous qui achetons les
produits Disney dérivés !
Franchement,
comment ont-ils pu infliger à ma fille ce choix Cornélien (non, elle
n'a jamais lu Corneille, mais elle en a les tourments) entre deux paires
de tongs ?
La
première, avec Ariel, la petite sirène, l'une de ses idoles (bon, le
dessin animé lui fait peur, elle ne regarde pas, mais Ariel, elle,
« elle est troOOOOp beeeEEEElle, tu vois ! »), dessinée sur un plastique
de couleur bleu schtroumpf délavé, et l'autre, avec Némo (lui fait peur
aussi…mais, s'identifie moins bien au poisson), sur de merveilleuses
couleurs fuchsia et orange fluo !
Alors
là, je dis non, c'est trop dur. Pourquoi Ariel est-elle dévalorisée à
ce point, et puis « Maman, c'est des couleurs de garçon ça ! Je sais pas
quoi faiiiiiire !!!! Je veux les deuuuuux !!!! »
Ha oui mais non, là, il va falloir choisir.
Franchement,
Ariel collée sur du saumon (la couleur, pas le poisson) et paf, les
tongs achetées en moins de deux! Mais non, ç'eut été trop simple.
Du
coup, après avoir, la mort dans l'âme, choisi les tongs de Némo, j'ai
poussé ma fille hurlant sa peine dans le charriot sur une bonne dizaine
d'allées du supermarché: « Arieeeeeel, Arieeeeel !!!! », qu'elle
clamait.
Les
gens ont du croire qu'elle cherchait désespérément la lessive car sa
mère ingrate lave son linge a la lessive bio qui ne sent rien !
Bref…ne
me suis pas fait remarquée et n'ai pas perdu mon temps bêtement. En
plus, je sens bien que ma fille me tient pour responsable de ce drame.
Merci Disney, t'es un vrai pote !
La
vérité, c'est que je me suis sortie de cette mauvaise passe par un
mauvais chantage aux chaussons de princesse que « Ok ma puce, je t'en
achèterais des comme ça à la rentrée, pour te consoler des tongs».
Sauf
qu'il ne faut jamais rien promettre sous le prétexte qu'un jour, ils
l'oublieront. Je lui avais déjà fait le coup avec un bol pour le petit
déjeuner : elle voulait celui de princesse affreux et hors de prix, et
je lui ai vaguement promis pour son prochain anniversaire, espérant
qu'entre temps, son bon goût aurait enfin pointé son nez.
C'est
une erreur grossière et maladroite. A cet âge là, le cerveau imprime
tout (le mien déprime plutôt), et le sujet revient invariablement sur le
tapis plusieurs fois par ans jusqu'à l'heure fatidique.
Sauf que...finalement,
je n'ai finalement jamais acheté ni les chaussons, ni le bol : les
princesses, c'est surfait, elle est passé aux chevaux ...Yes !
Nouvelle race de carpes pour bassin d'intérieur: rares et amusantes (mes princesses à moi donc).