Après
le Muppet Show et leurs cochons dans l’espaaaace, Princesse Fafa a
décidé de surenchérir en lançant des nuggets dans l’espace ! Bon, après mure réflexion, il s’agissait de navettes dans l’espace. La malbouffe épargnera peut-être la lune.
En
même temps, en milieu d’année, elle me disait qu’elle étudiait la
glammaire…ou la grand-mère (un grand classique). Ceci expliquerait donc
cela…
De même, Fafa m’annonce, mi-sérieuse, mi-moqueuse, que Régis,
appelons le comme ça (ce prénom ayant déjà subit les avaries des Nuls
avec les sympathiques « Régis est un c--, il n’est plus à une
humiliation près », un garçon de sa classe, est périmé !
Devant l’interlocation (au moins ça) de sa mère, elle confirme : « Si, si, il est périmé ! »
Je lui donne donc la définition du mot d’origine, mais elle n’en démord pas. Elle ajoute d’ailleurs: « il met sa main dans sa culotte ou dans son nez et après, il la met dans sa bouche et après, nous aussi, on est périmé ! ».
Bien, bien, bien. « Mais si ! Tout le monde le dit de toute manière ».
Il ne serait pas juste cra-cra ou plein de microbes ? « NON ! Il est
PE-RI-ME ! »…Bon, ben si tout le monde le dit…
Mais
elle n’est pas non plus la seule à ‘s’emmêler les pinceaux. L’un de ses
camarades, lors d’une sortie dans une ferme pédagogique, a répondu,
très fier de lui, que les mam…mifères (animaux à mam/elles, en fait)
étaient appelés ainsi car ils avaient tous des mam/ies !!!
L’année dernière, également, la
maitresse ayant ramené des œufs dans une couveuse en classe, elle pose
la fatidique question du: « Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir en
sortir ? »…Réponse exaltée d’un autre petit camarade: « des
dinosaures !!!! »
Ça
me fait penser à une discussion que nous avions eut avec Fafa sur les
herbivores, carnivores et omnivores. Après quelques explications à
priori claires et précise, nous demandons alors à Lili-Puce, 3ans à
l’époque: « Et
toi alors, qu’est-ce que tu es ? Herbivore, carnivore ou omnivore ? »
et la puce de nous répondre avec sa logique implacable: « Moi ? Ben je
suis Lili-Puce ! » Effectivement, ça se tient.
D’ailleurs, de son coté, la puce est relativement imaginative aussi coté vocabulaire.
Elle a ainsi une très jolie palette d’expressions façon Capitaine Haddock, qui l’a, du coup, fortement perturbée récemment: elle
était ainsi au bord des larmes en me confessant que elle aussi elle
faisait des bêtises, des fois, elle disait des gros mots ! Mais,
lesquels (petite appréhension tout de même de sa mère) ?! Réponse de la
puce: « je dis, espèce de cacahouète cramée ! ». Ok, c'est pas trop grave alors.
La preuve en image (et oui, après le dernier mot "ici", on entend comme un petit "proût", d'où les rires):
Ses expressions sont multiples en fait, on a parfois droit à des « espèce de cacahouète refroidie ! », que j’aime assez d’ailleurs.
On a aussi « espèce de camembert grillé » entrainant, du coup, ce genre
de remarque de sa part (perdue devant son assiette de petits pois qui
ont décidés de ne pas grimper dans sa cuillère): « Maman, tu peux m’aider… s’il te plait…à manger...ces espèce de camembert… cramé…au chocolat ?!!! »…ou l’injure ultime !
Lili-Puce continue également à avoir deux-trois petits soucis de prononciation.
Ainsi
donc, les coquelicots sont invariablement des cloqliclots ! De toute
manière, elle a décidé que c’était nul les cloqliclots (en plus du fait
que c’est imprononçable). Et à la question « mais, pourquoi donc ? »,
elle nous a répondu, fermement : «Parce que on ne peut pas les
manger !!! ». Devant notre expression hilare (Lili-Puce
est souvent un petit estomac sur pattes), elle s’empresse
d’ajouter: « en tout cas, les chiens, ça, on ne les mange pas ! »…et
pourtant, bizarrement, elle les aime bien, les chiens.
D’ailleurs,
dernier détail qui ne trompe pas sur l’importance de l’alimentation,
lorsque son père rentre le soir, il sonne au portail pour avertir les
filles…sauf que la dernière fois, Lili-Puce, au son de la sonnette,
s’est écriée: « LA PIZZA !!! » (puisque le samedi en général, le
livreur de pizza sonne aussi à la porte !...sauf qu'on était
mardi)…Dommage pour son père, accueilli avec une certaine déception de
sa part...
Et puis, que ce soit le soir ou le matin, elle a le don de le mettre en joie. Ainsi,
Mon’Homme avait mis un costume d’été, vu la chaleur du jour, sa fille
vient l’embrasser avant qu’il parte et lui demande : « C’est toi qui l’a
achetée... ta chemise…de nuit ?»…ou comment partir au boulot, bien dans
sa peau et confiant dans son allure !
Faites
des gosses !... bon, mais pas trop non plus : c’est bruyant.