Puisque
les bonnes résolutions de Janvier, on a déjà testé, ça ne marche pas
plus que ça, j’ai décidé de tenter le coup en Novembre.
L’idée,
c’est de pouvoir récupérer un peu d’estime de moi-même avant la fin de
l’année histoire de finir sur un bilan encourageant…à défaut d’être
parfait.
Pour commencer, il y a certaines choses toutes simples à changer :
- Arrêter d’aller à la bibliothèque le lundi : c’est fermé.
- Ne plus partir à l’heure où je suis censée arriver : forcément, ça met la pression.
-
Ne plus composer mon numéro de portable à partir du fixe, histoire de
localiser à l’oreille sa saleté de planque…et entendre en fait, non pas
la sonnerie, mais la voix de quelqu'un d'autre que moi! Composer un faux
numéro, c’est bête et flippant.
-
Ne plus préchauffer le four, mettre la minuterie…et oublier de mettre
le plat dedans : quand on ouvre la porte du four, c’est fort, fort
décevant.
Résolution un peu plus ardue:
-
Arriver à regarder « La Couleur Pourpre – La Vie est Belle (et non pas
« Plus belle la vie ») – Ma vie sans moi… » sans pleurer ! Et vérifier
pour « E-T »…sait-on jamais…Ça passe pour Bambi (ben si, la maman qui
meurt), vérifié il y a peu. La liste n’est pas exhaustive. Pour tout
dire, gamine, (genre onze-douze ans), j’ai quand-même pleurée en
regardant Rambo1 : ben oui, à la fin, quand il se met à chialer !...Sans
commentaires (j'en entends qui rigolent)…
Mettons cela sur le dos d’une empathie sévère et puis voilà.
Après, il y a des choses qu’on ne maitrise pas forcément.
Par exemple, comment se fait-il qu’il soit possible que :
-
Lorsque la marmaille de mon cœur part enfin quelques jours en vacances
chez les grands-parents (ça ne sert pas à ça des grands-parents ?...que
j’embrasse d’ailleurs : coucou maman !)…il n’y ait plus rien à aller
voir au cinéma ???
- Lorsqu’il fait enfin beau en Bretagne au mois d’Aout…la marée soit basse (gravement, même) ???
- Lorsqu’on parle d’invasion de poux à l’école…on se gratte systématiquement la tête ???...Ça vous gratte aussi, n'est-ce pas ?
D’ailleurs, suite
à une invasion de ces bestioles doublée d’une attaque de vers (ceux qui
démangent les fesses: faites des gosses; c’est pas cracra) la
conversation chez la pharmacienne donnait à peu près ça : « Là, le
mieux, ce serait de les faire bouillir... » Dans l’absolu, c’est une
technique comme une autre, mais l’effet collatéral est sévère : enfant
bouillu/enfant foutu !
…me fais penser à une histoire :
Une
petite expérience valant mieux qu'un long discours, un curé décide
qu'une démonstration donnerait plus de poids à son sermon du dimanche.
Pour cela, il mit quatre vers de terre dans quatre flacons :
- le premier ver dans un flacon d'alcool,
- le second dans un flacon plein de fumée de cigarette,
- le troisième dans un flacon de sperme,
- enfin le dernier, dans un flacon d'eau bien propre.
À la fin de son sermon, le curé donna les résultats de l'expérience :
- Le ver dans le flacon d'alcool est mort.
- Le second, dans le flacon plein de fumée de cigarette, est mort.
- Le troisième, dans le flacon de sperme, est mort.
- Le dernier, dans le flacon d'eau bien propre, a survécu.
Le curé demande alors à l'assemblée : Quels enseignements pouvons-nous retirer de cette démonstration ?
On entend alors la voix d'une petite vieille du fond de l'église : « tant qu'on boit, qu'on fume et qu'on baise, on n'aura pas de vers !»
Pour cela, il mit quatre vers de terre dans quatre flacons :
- le premier ver dans un flacon d'alcool,
- le second dans un flacon plein de fumée de cigarette,
- le troisième dans un flacon de sperme,
- enfin le dernier, dans un flacon d'eau bien propre.
À la fin de son sermon, le curé donna les résultats de l'expérience :
- Le ver dans le flacon d'alcool est mort.
- Le second, dans le flacon plein de fumée de cigarette, est mort.
- Le troisième, dans le flacon de sperme, est mort.
- Le dernier, dans le flacon d'eau bien propre, a survécu.
Le curé demande alors à l'assemblée : Quels enseignements pouvons-nous retirer de cette démonstration ?
On entend alors la voix d'une petite vieille du fond de l'église : « tant qu'on boit, qu'on fume et qu'on baise, on n'aura pas de vers !»
Voilà,
c’est dit. Par contre, ce genre de technique, pour l’appliquer sur mes
gamines, c’est plus complexe (un poil trop jeunes sans doute).
Allez, je vous laisse, j’ai un programme chargé moi…
Pour
la photo du jour, j’ai hésité entre Gaspard le charognard et Léon le
dindon…j’ai mis les deux. Rapport avec la chronique : aucun. C’est juste
pour signaler que les oiseaux, généralement associés à quelque chose de
léger, beau, et poétique ont pourtant, pour certains, l’allure ingrate
et inquiétante…mais personnellement, je trouve qu’il y a une forme de beauté brute dans cette « ingratitude ».