Ce n’est pas tout d’avoir de la famille aux Antilles, on se sent forcément obligé d’y aller.
Nous
voilà donc parti (aux miles d'Air France, on dit merci), les valises
pleines de cadeaux et Lili-Puce purulente. La conjonctivite (allergie
aux cyprès déclarée la veille) déborde de ses yeux, son teint est
cadavérique, le nez coule, grave, et ses cernes lui permettraient
d’obtenir n’importe quel rôle dans un film de Tim Burton ! Bref, elle
fait peur :
Ça, c'était l'année d'avant, mais, ça donne une idée...
Tiens, elle avait une otite aussi, la routine quoi, mais pour prendre l’avion ça craint !!! (guérie 12h plus tôt!).
Arrivés
à l’aéroport, Mon’Homme nous dépose avec le gros des bagages et part
garer la voiture fort, fort loin (parking économique).
Nous
attendons donc pas loin de l’entrée, le tableau affichant la porte
d’embarquement à quelques mètres : il n’y a pas grand monde. Nous attendons…nous attendons… nous attendons…Il
arrive enfin, tout essoufflé (problème de navette absente) et, nouille
que je suis, on se rend compte qu’on n’attendais pas du tout au bon
endroit !
Il y a foule en fait et plus beaucoup de temps ET…Mon‘Homme a oublié un sac dans la voiture: celui des médocs de la puce (entre autre) !!!
Arrivés
enfin au comptoir, on parlemente sur le temps nécessaire et restant
pour le récupérer, ce sac. D’après l’hôtesse, c’est cuit MAIS,
j’insiste, lourdement.
Mon’Homme repart donc au pas de charge.
Nous
en profitons alors pour enregistrer les valises. Re-pas d’bol
(re-nouille que je suis), la seule bien solide, celle où j’ai mit tous
les cadeaux fragiles, est trop lourde. Il faut équilibrer avec les
autres (4 kg à transférer).
Bien sûr, c’est LA valise qui ne ferme pas et que j’ai donc bouclée à grand renfort de scotch !
Faut tout défaire et transférer dans la dernière restante (le reste étant déjà enregistré), celle qui est donc toute molle !
C’est très
long à défaire. Prise par le temps, je transfère ce qui est le plus
lourd : les bouteilles de vins, dans la valise molle, donc ! ‘Toute
manière, on n’a plus le temps de faire autrement. On enregistre.
Les
filles, c’est bien connu, ça fait pipi tout le temps. D’après
l’hôtesse, on a tout de même le temps d’aller aux toilettes avant
d’embarquer. Il y a foule mais les filles insistes bruyamment…
On arrive donc, en courant, dans l’avion: Mon’Homme
avait eut le temps de récupérer le sac, d’enregistrer, d’embarquer, de
pas nous voir, de ressortir, de faire un appel (‘toute manière, on
n’entend rien dans les toilettes) et d’angoisser.
Bon, en même temps, on n’est pas les dernières (avant dernières, juste).
Dans
l’avion, Lili-Puce me renverse l’intégralité de son chocolat chaud sur
moi. Je crie de surprise, effraie donc tout le monde au passage, mais dans
un sens, j’ai de la chance : je ne suis pas habillée en blanc ! Ça ne se voit presque pas !...mais bon, je suis trempée.
Dans
le gros z’avion (le second), le repas pour enfant n’y est pas. Comme on
est les derniers servis, il faut faire avec. Je force donc Fafa à
manger son plateau adulte avec ses betteraves. « Non mais elles ont un
drôle de gout » qu’elle me dit, découvrant, vingt minutes plus tard
avec mon propre plateau qu’il s’agissait en fait de poires au vin !...
Tu parles d’un voyage…
A
l’arrivée, chouette, nous avons 30mn d’avances (vent dans le dos…et
durant tout le séjour aussi…limite, on a froid…). Dans les valises,
miracle, rien n’est cassé, et les vacances sont supers (un brin trop de
vent mais bon…)
En même temps, le souk à l’aéroport, ça nous connait.
Sur un premier voyage, la sécurité avait failli faire exploser notre sac à langer !!!...Une explosion de couches, ç'aurait été beau à voir tiens !
Mon’Homme
l’avait oublié au coin presse. J’étais aux toilettes avec les filles
(pour pas changer) et j’entendais l’annonce (ici, ça marchait) tout en
me demandant quel idiot pouvait bien oublier le sac de son enfant, ça
faisait déjà trois fois qu’ils appelaient…
Ben, c’était nous…
Vous pouvez vérifier de visu, là-bas, c’était bien…
Lien : photos Gwada.
Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :
MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.