Alors,
tout est un peu résumé dans le titre et bien
sur, pour être raccord au sujet de ces chroniques, je parle de mes filles. Si j’avais
oublié une fougasse ou une laitue, c’eut été moins captivant (déjà que…)
J’ai donc fini par oublier une de mes louloutes. Bon, la plus petite: ça compte moins, non ?
Lili-Puce
, si un jour tu lis ces lignes, sache que c’est juste une boutade
hein, un truc pour faire sourire…d’autant que tu ne t’en es même pas
aperçu que j'étais parti sans toi !
Et
puis, j’ai une excuse*: j’avais une copine à Fafa à récupérer aussi ce
jour là, à la sortie de l’école, du coup dans l’absolu, j’en avais deux,
donc le compte y était. Je suis ainsi partie confiante en devisant
gaiment avec les plus grandes, jusqu’au coin de la rue; jusqu’à ce que
la réalité me tombe dessus: coupable, blâmable et indigne (encore) mère que je suis, il m’en manque une !!!...
Bon,
comme je vous l’ai dit, elle n'y a vu que du feu, la puce, jouant
tranquillement avec une de ses copines devant le portail. Un plausible
trauma en moins tiens.
*
…j’en avais même deux d’excuses: avoir (très) mal dormi. Comme depuis
plus ou moins sept ans d’ailleurs. Tiens, ça correspond à l’âge de mes
enfants … serait-ce une coïncidence ?...
Alors
voilà, oublier sa gosse, c’est fait. Comme j’avais déjà tenté de la
noyer (sans succès...heureusement) et de l’enfermer dans la voiture
(avec succès...oups), laissant les clés à l’intérieur…(voir chroniques
2010), il va falloir que j’imagine des choses encore nouvelles pour
alimenter ce blog. N’hésitez pas à me donner des idées, sait-on jamais,
je suis bien capable d’en tester (par inadvertance bien sur, arrêtez
d’appeler les services sociaux bon sang !)
Est-ce
un signe de traumatisme le fait que, quelques jours plus tard, je l’ai
trouvée la tête en bas et les pieds en l’air sur le canapé, la jupe
retournée et gonflante demandant à la ronde : « Quelqu’un peut me
faire sonner ?...Ding-dong.»…Sous entendu: je suis une cloche !...Parfois, on est fier de ces enfants, parfois on est...plus perplexe...
Il
y a par contre un fait marquant qui semble l’avoir touchée et que nous
avions sous-estimé: la rentrée. Qui s’est bien passée d’ailleurs, sauf
que depuis, fatigue aidant, elle redouble de caprices. Bon, rien de bien
grave : elle veut un truc, absolument, sauf qu’elle ne peut pas
l’avoir, alors elle crie, très fort. TRES TRES FORT, même, pour être
exacte. Du coup, c’est un peu fatigant pour tout le monde. Mais, elle
aussi, elle a une excuse (et une belle d’ailleurs !). A la question :
« Pourquoi es-tu incapable de t’arrêter quand tu commences un caprice
(parce que là, ça fait déjà 28 minutes, hein) ? » Réponse :
« C'EST MON CAPRICE QUI VOULAIT QUE JE FASSE UN CAPRICE ! »
Il est trop fort ce caprice.
Ça
n’a pas l’air, mais je fais une pause là : j’écoute l’ouverture du
« Tannhäuser », en me disant qu’un jour (à la retraite donc), je la
jouerais au piano, et que ça me détendra…Oui je sais, se détendre avec
Wagner , c’est un concept osé, mais après les caprices
force 12 de Lili-Puce, moult choses improbables me détendent…
Non ce n'est pas un effet photoshop, c'est une effet de zoom à la prise de vue...de
toute manière, on s'en fou, l'important c'est de jouer (du piano...sauf
que là, c'est pas moi)...et de photographier...et de blogger...etc,
etc...
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