C’est bien connu, il y a, dans la vie, des choix parfois impossibles à faire.
Il
se trouve que Lili-Puce s’est trouvée confrontée à l’un d’entre eux,
l’esprit totalement torturé (que ne fait-on pas subir à nos enfants dans
l’espoir d’écrire une bonne chronique …):
Effectivement, c'est bien moi qui ai lancé le débat mais il faut bien
trouver des activités pour ses mômes, et celle là l’a occupée un
certain temps.En voici donc le libellé :
« Lili-Puce, dis-moi, s’il fallait absolument que tu choisisses, s’il
fallait qu’il n’y en ai qu’un, tu préfèrerais ton papa ou bien le papa
Noël ? »
Houlà la tête de la puce ! Quel débat n’avions-nous pas soulevé là !
Pour
sa sœur, qui est au courant de la supercherie, le choix est très vite
fait. Elle tente d’ailleurs, voyant la petite en souffrance, d’orienter
son choix sur le sien, de lui faire même entendre raison.
La
petite se tord les doigts, et tout le reste du corps aussi. Ha non,
c’est trop dur comme problème : elle n’arrive pas à répondre et part
dans sa chambre.
Au bout de vingt bonnes minutes, je réitère la question. Réponse de la puce : « Non mais, J’AI TOUJOURS PAS CHOISIT !!! …»
OK, on a trouvé sa faille. Surtout ne pas le répéter à son père.
Quelques
temps plus tard, pendant le repas et au hasard des conversations, la
question revient sur le tapis. Elle a grandit entre temps, on se dit
qu’elle a du s’assagir. En vérité, sa réponse est la même: elle n’en
n’a pas (de réponse donc). Elle tergiverse: elle ne connait pas le mot
mais le fait très bien.
Du
coup, Princesse-Fafa décide de prendre le taureau par les cornes :
« Maintenant tu choisis sinon tu devra finir toute la soupe qui
reste ! » Lili-Puce, est au pied du mur (elle n’aime pas la soupe donc),
elle choisit alors son père. La morale est sauve (oui, bon, sous la
torture, la réponse est-elle viable ?)
Oserais-je
lui demander un jour si elle préfère sa mère ou la mère Michelle, juste
pour le plaisir de voir à quelle vitesse elle me choisira moi ?... Oui
mais si jamais elle choisit l’autre … houa le cauchemar !!!...poserai
pas la question finalement, sait-on jamais…
Bon, ce qui est sûr, c’est qu’elle préfère son père à la soupe et c’est déjà ça !
Au fait, connaissez-vous les quatre étapes de la vie ?
1) Vous croyez au Père Noël (Lili-Puce).
2) Vous ne croyez plus au Père Noël (Princesse-Fafa).
3) Vous êtes le Père Noël (papa, maman).
4) Vous ressemblez au Père Noël (je ne citerais personne…Georges Moustaki peut-être…)
1) Vous croyez au Père Noël (Lili-Puce).
2) Vous ne croyez plus au Père Noël (Princesse-Fafa).
3) Vous êtes le Père Noël (papa, maman).
4) Vous ressemblez au Père Noël (je ne citerais personne…Georges Moustaki peut-être…)
Tout
de même, cette histoire de père, vieille homme à la barbe blanche,
offrant ses bontés et en qui l’on croit ou non me rappelle quelque
chose (Panoramix ? Léonard de Vinci ?…Dieu...)
Tiens,
d’ailleurs, connaissez-vous l’histoire du grimpeur, coincé au 3/4 d’une
falaise et qui appelle au secours. Au bout d’un moment, il fini par
entendre une voix : « c’est moi, Dieu, je suis là pour te venir en aide.
Si tu crois en moi, lâche cette parois et tend moi la main ! ». Le gars
réfléchis un moment (genre Lili-Puce et son dilemme), et d’une toute
petite voix demande : « heu, il n’y aurait pas quelqu’un d’autre ?... »
On peut être croyant et avoir les pieds sur terre, rien d'incompatible.
Un autre gars, qui a bien du bon sens, disait : « Fais confiance en Dieu mais ferme ta voiture à clé ». C’est noté.
Bon allez, il n’y a pas que Dieu qui bosse dans la créa, je fais aussi ma part (ok, disons que c’est la part du colibri):
Cathédrale d’Aix en Provence (ma vision imagée du sacré)
La suite est visible ici : blog/photos-cat-354130-1948749351-aix_en_p__cathedrale_.html
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CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.