28/12/2012

Des (papiers) cadeaux du ciel.

Mesdames, vous en rêviez, Lili-Puce le fait : raffermir ses abdos fessiers sans peine ! Mode d’emploi dixit la puce : « Maman, quand je rigole, mes fesses se soulèvent ! »…Simple et pas cher !
Autre info, entendu au journal TV : on aurait découvert une planète formée en grande partie de diamants mais… à 40 années lumière de chez nous. Commentaire de Lili-Puce : « ‘toute manière, c’est pas grave, j’en ai déjà un de diamant…non mais un faux, hein… ».
Voilà une phrase qui relève et révèle tout le bon sens de ma fille : ne pas se laisser abattre par une fausse bonne nouvelle, savoir se contenter de ce que l’on a déjà, et n’être pas crédule !
Et en cela, elle rejoint une citation de Ionesco (prouvant, s’il en était besoin, que je ne l’éduque pas en vain) que j’apprécie particulièrement : « Soyons gais mais ne soyons pas dupes. »
Tiens, j’en ai une autre, de Prévert, qui me trotte dans la tête : « Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple ! »
Alors, on tient le bon bout.
Houlà, attendez, j’en ai retrouvé une dernière pas piquée des vers : « L’homme sage ne joue pas à saute mouton avec la licorne ». Signé notre ami Confucius (ou proverbe oriental, allez savoir).
Mais je m’éloigne.
Voilà, tout ça pour dire que finalement, dans la vie, le mieux, c’est de faire simple et profiter de ce qui nous arrive d’heureux (même les "bricoles"), mais savoir aussi reconnaitre les signes et « les cadeaux du ciel » Bla, bla, bla pour en arriver à la suite (je fais une transition quoi).
Je m’explique : je passe une matinée toute pourrie (fracasse un orteil, poignée de porte qui reste dans la main, fait une liste de course de choses urgentes et nécessaires…mais toutes en rupture de stock, etc, etc) et là, sortant de l’hyper marché avec un sourire pour le moins relatif (je fais la gueule, quoi), je découvre, ayant roulé jusque sous mon coffre, un rouleau de papier cadeau !
Je jette un coup d’œil à gauche et à droite (et puis devant et derrière pour être bien sûre), et pose donc le rouleau avec le reste de mes commissions foireuses. Et là, je me dis, que peut-être, histoire de me mettre un peu de baume au cœur, le ciel (ou du moins le gars qui l’a égaré) me fait un cadeau…enfin, un papier cadeau…MAIS, me direz-vous, c’est toujours ça (ben oui, quoi, ça sert toujours les papiers cadeaux) !
Oui, sauf que non, en fait : croyant pouvoir utiliser un joli papier argenté, une fois ouvert, j’ai découvert qu’il était juste totalement transparent ! C’est pratique ça pour emballer un cadeau ! Ça sert vachement ! Ça donne trop envie d’ouvrir le paquet pour voir ce qu’il y a dedans… c’est tout pourri quoi. Et puis dis-donc, c’est quoi ce cadeau du ciel, du foutage de g. oui (mélange de mépris et d’ironie pour parler poli)… Bon, ce n'est pas grave, j’ai décidé que c’était une bonne blague (et puis, le papier, m’en servirait pour protéger des livres...).
Dans le même style, je reprends le travail (oui, bon, à temps partiel et de temps en temps, c’est donc somme toute relatif, mais c’est du boulot quand-même !), ben vous n’allez pas le croire : premier jour d’infographie à domicile, au bout de 5h, l’ordinateur me plante ! Plus rien ne se passe. Fenêtres bloquées, impossible d’enregistrer, etc… Alors, il est vrai que je venais de lui crier très fort dessus suite au fait que mon nouveau logiciel ne marchait pas plus que ça (un coup oui, un coup non, pour une même manipulation, ça me rendait folle). Et bien, vous allez rire,  après des heures de manip. pour le remettre en route (rajouter de la mémoire, causer avec le bios, défragmenter, pleurer, eutécé, eutécé comme dirait ma môme/et cetera donc…), minuit moins le quart, je propose judicieusement de changer peut-être de souris car je commence à me dire que j’avais, ma foi, cliqué avec une fermeté somme toute excessive durant la journée (suite au fait que rien ne marchait déjà). Et là, miracle de l’informatique : ÇA re-FONCTIONNE !!! TOUT CELA VENAIT D'UNE PANNE DE SOURIS, la garce (le clic gauche pour être précis, et par intermittence, le reste marchait fort bien: sournoise avec ça) ! Vous le croyez, vous ?!!!...
Moralité, comme me le disait un informaticien : « Parfois, l’informatique, ça tombe en marche ! »…l’aime bien aussi celle là de phrasounette…et sympa  mon premier jour de boulot (devrais-je y voir un signe ?…encore un…)



 …Et en même temps, même si on m’a souvent comparée à Pierre Richard (pas pour le physique j’espère), parfois, si, si, j'insiste, parfois j’ai vraiment trop de la chance (on dit aussi qu’il y aurait un dieu pour les photographes) : un acrobate ET une petite fille pile au bon endroit, au bon moment. Là, on dit: « merci ! ».
Pour la suite des photos du festival d’Avignon, cliquez là : Avignon.

Je pensais à une dernière phrase, que je vous citerais de mémoire (plus ou moins bien donc), de Richard Bach: "Il n'y a pas de problème qui n'ai de cadeau à t'offrir. Tu cherches des problèmes car tu as besoin de leurs cadeaux".
Et allez hop, sur ce, je vous laisse (c'est les vacances: on part dans l'nord...marre du soleil...)


Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :


 






CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

17/12/2012

Le miracle des petits pignons.

Noël approchant (la fin du monde aussi diraient certains catastrophistes) nous pourrions donc considérer que nous sommes en pleine saison des miracles. On dit aussi « La Magie de Noël ».
Faisons donc, aujourd’hui, une liste (c’est à la mode aussi pour Noël) de petits miracles.

Premier miracle en perspective : Lili-Puce apporte à l’école une très grosse pomme de pin. A l’intérieur, trop d’chance, apparait la coque d’un pignon. Par soucis d’équité, elle déclare : « Il faudra le couper en deux pour le partager, pass’qu’on est quand même nombreux en classe ! »
Ainsi donc, après le miracle des petits pains, Lili-Puce tente à son tour « le miracle du petit pignon ». Réussira-t-elle à nourrir tout un chacun ?...

Second miracle : l’arbre à poison existe. Vous qui caressiez le secret espoir d’empoisonner l’un de vos proches, ou un voisin, ou même un chien (moi, j’aime pas les yorkshires…merci Groland qui a les mêmes valeurs…) ou Fifi le poisson rouge qui tourne comme un andouille dans son bocal (il s’agit là d’abréger ses souffrances), plantez donc ceci dans vot’ beau gazon.
Car, à la question de Fafa, ayant découvert de petites graines : « C’est du poison ça ? » elle enchaine direct avec : « parce que si ça en est, alors, on est assis sous un poisonnier !... »
A quoi lui répond sa sœur :
- Lili-Puce : à l’école, demain, on peut apporter des feuilles, des battons et…du poison !
- Moi : !!!???...
- Elle : Non mais du poison séché, tu sais…
Ha ben comme ça, c'est sûr, c'est plus rassurant...

Troisième miracle (tout pourri celui-là) : retrouver un chèque cadeau ! joie !...de très courte durée : ça fait six ans qu’il est passé de date !!! Pfff, j’aurais préféré ne jamais le revoir ce truc là.
                        
Allez hop, un dernier miracle pour la route (et non des moindres) : le miracle de la résurrection.
Lili-Puce et ses potes ont trouvé, à l’école, un oiseau mort. Il a, du coup, été enterré. Superbe commentaire de la puce : « C’est dommage, comment il va faire, quand il sera plus mort, pour s’envoler ? »

 
Nouvelles photos-gravures (photos retouchées à la main), histoire de coordonner avec le thème du miracle et d’accentuer le surréalisme du sujet…


Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :



 




CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

13/12/2012

Comme j’te l’dis.

Votre enfant vous offre des fleurs fraichement cueillies  arrachées au parc, avec les racines. C’est moche. Très. MAIS, vous êtes quand même émue : au moins, il y a quelqu’un qui vous offre des fleurs.
Sauf qu’en montant dans la voiture, il fait chaud. Très. Réaction angoissée de Lili-Puce qui a déposées ses fleurs à l’intérieur : « Oh non, elles vont être toutes fondues ! »

Elle a des expressions charmantes, la puce.
Elle vient parfois me voir, inquiète et en souffrance : « Fafa elle m’a toute rayée ! » Traduction : Fafa m’a écorché le doigt avec la balançoire.
Bon, ce qui est vrai, c’est que le mur du haut de ma rue, moi, il m’a toute rayée…ma voiture (saleté de débile de virage en  épingle et en côte…)

Allez, pour se faire plaisir, soirée crêpes. Lili-Puce, toujours très en forme, réclame une « crêpopra ! » On la fait répéter, mais c’est bien cela qu’elle veut : une CREPOPRA !
Après une rapide réflexion de ma part, j’en déduis, car je connais fort bien ma fille, car, fichtre, c’est moi qui « l’ai fait » tout de même, j’en déduis donc qu’elle veut une crêpe à l’œuf au plat. « Ouiiiiii !!! » qu’elle nous dit !
En même temps, je suis rodée, elle m’avait déjà fait le coup avec une crêpe au scrupe. Une crêpe au sucre donc.

Et puis, pour tout vous dire, chez elle, les bretelles sont des brotelles, les boucles des blouques, etc, etc…
C’est un peu comme lorsque notre clavier AZERTY s’intervertit avec du QWERTY. Une fois qu’on a compris l’astuce, que pour un A tu tapes un Q, Pour un Z, un W…tu t’en sorts... presque…

Et hop là, une dernière question pour un champion à Lili-Puce (qui feuillette un livre sur les métiers) :
-  Cet homme vit sur un bateau, il porte un joli pompon et un pull rayé, c’est homme est un ma-te…
-  LA !
-  Lo, c’était LO la réponse. Un mateLOT.
Mais bon, presque…



En principe, on ne joue pas avec la nourriture...


Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :






 



CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

12/12/2012

Super Maman- Le12-12-12 (hi, hi, hi…)

Lu que’que part : « La plupart des supers héros ont un nom qui finit par MAN : Batman, Superman, Spiderman, Maman… »

Maintenant, il faut bien le reconnaitre, il y a quelque chose de merveilleux dans le fait d’avoir des enfants : c’est le trésor le plus précieux, on ne se sent plus jamais seul…
Bon, dans un sens, parfois, on aimerait, pouvoir se sentir seul, aux toilettes par exemple : quand votre marmaille arrive enfin à un âge où il devient possible de fermer la porte (sinon ils s’imaginent que vous risquez de disparaitre... par  le trou sans doute) viennent alors les frappes à la porte avec leur lot de questions existentielles : «  Tu fais pipi ou caca ? Tu es toujours là ? On peut venir ?... » Haaaaa, l’intimité…

Une amie, mère de trois jeunes enfants, sans famille proche pour prendre le relai, me disait que la phrase qu’elle rêvait de voir s’exhausser était : « Prenez-moi mes enfants ». Non mais pas définitivement, hein, juste de temps en temps, pour pouvoir penser à soi un bref instant.
De mon coté, ma phrase préférée du moment serait plutôt : « Prêtez moi vos enfants ! »
Et oui, nous faisons des travaux (pour pas changer) donc, le week-end, on est comme qui dirait coincé à la maison. Donc, les filles, ayant presque joué sereinement le matin, l’après-midi arrivant, l’ennui et/ou l’excitation, et/ou la baston font leur apparition. Choses qui disparaissent si des copines sont invitées à la maison. La vérité, c’est que plus on est de fous, plus on peut avancer les travaux. Les copains, se n’est pas comme les frères et sœurs, on ne leur tape pas dessus, on joue avec: trop pratique !

Tenez, un signe qui ne trompe pas pour savoir si une maman, toute super héros qu'elle soit, est fatiguée : elle range la javel au frigo ! Oui, je sais, ça craint, mais j’ai arrêté mon geste avant la fin… S’il vous plait, prenez-moi mes enfants …
Tiens, d’ailleurs, j’en profite pour dire un grand merci à l’école, au centre aéré, aux papy-mamies, aux copines, et à la télé (ben oui, des fois, c’est bien pratique aussi…)

 

Voilà  pourquoi (super) maman (mais pas que…) est débordée : elle a préparé une expo. C’est épuisant (en plus d’avoir repris le boulot).
Et merci encore à tous ceux qui sont venus, ont vu et ont vaincu m’ont encouragée (parfois, on en a bien besoin…)
Photo-gravures visibles ici: photos-gravures.


Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :


 



CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

02/10/2012

Ça y est, j’en ai oublié une !...

Alors, tout est un peu résumé dans le titre et bien sur, pour être raccord au sujet de ces chroniques, je parle de mes filles. Si j’avais oublié une fougasse ou une laitue, c’eut été moins captivant (déjà que…)
J’ai donc fini par oublier une de mes louloutes. Bon, la plus petite: ça compte moins, non ?
Lili-Puce , si un jour tu lis ces lignes,  sache que c’est juste une boutade hein, un truc pour faire sourire…d’autant que tu ne t’en es même pas aperçu que j'étais parti sans toi !
Et puis, j’ai une excuse*: j’avais une copine à Fafa à récupérer aussi ce jour là, à la sortie de l’école, du coup dans l’absolu, j’en avais deux, donc le compte y était. Je suis ainsi partie confiante en devisant gaiment avec les plus grandes, jusqu’au coin de la rue; jusqu’à ce que la réalité me tombe dessus: coupable, blâmable et indigne (encore) mère que je suis, il m’en manque une !!!...
Bon, comme je vous l’ai dit, elle n'y a vu que du feu, la puce, jouant tranquillement  avec une de ses copines devant le portail. Un plausible trauma en moins tiens.

* …j’en avais même deux d’excuses: avoir (très) mal dormi. Comme depuis plus ou moins sept ans d’ailleurs. Tiens, ça correspond à l’âge de mes enfants … serait-ce une coïncidence ?...

Alors voilà, oublier sa gosse, c’est fait. Comme j’avais déjà tenté de la noyer (sans succès...heureusement) et de l’enfermer dans la voiture (avec succès...oups), laissant les clés à l’intérieur…(voir chroniques 2010), il va falloir que j’imagine des choses encore nouvelles pour alimenter ce blog. N’hésitez pas à me donner des idées, sait-on jamais, je suis bien capable d’en tester (par inadvertance bien sur, arrêtez d’appeler les services sociaux bon sang !)

Est-ce un signe de traumatisme le fait que, quelques jours plus tard, je l’ai trouvée la tête en bas et les pieds en l’air sur le canapé, la jupe retournée et gonflante demandant à la ronde : «  Quelqu’un peut me faire sonner ?...Ding-dong.»…Sous entendu: je suis une cloche !...Parfois, on est fier de ces enfants, parfois on est...plus perplexe...

Il y a par contre un fait marquant qui semble l’avoir touchée et que nous avions sous-estimé: la rentrée. Qui s’est bien passée d’ailleurs, sauf que depuis, fatigue aidant, elle redouble de caprices. Bon, rien de bien grave : elle veut un truc, absolument, sauf qu’elle ne peut pas l’avoir, alors elle crie, très fort. TRES TRES FORT, même, pour être exacte. Du coup, c’est un peu fatigant pour tout le monde. Mais, elle aussi, elle a une excuse (et une belle d’ailleurs !). A la question : « Pourquoi es-tu incapable de t’arrêter quand tu commences un caprice (parce que là, ça fait déjà 28 minutes, hein) ? » Réponse :
« C'EST MON CAPRICE QUI VOULAIT QUE JE FASSE UN CAPRICE ! »
Il est trop fort ce caprice.

Ça n’a pas l’air, mais je fais une pause là : j’écoute l’ouverture du « Tannhäuser », en me disant qu’un jour (à la retraite donc), je la jouerais au piano, et que ça me détendra…Oui je sais, se détendre avec Wagner , c’est un  concept osé, mais après les caprices force 12 de Lili-Puce, moult choses improbables me détendent…

 

Non ce n'est pas un effet photoshop, c'est une effet de zoom à la prise de vue...de toute manière, on s'en fou, l'important c'est de jouer (du piano...sauf que là, c'est pas moi)...et de photographier...et de blogger...etc, etc...

...Et pour voir les dernières photos du blog, cliquez là:

Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :





 MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

21/09/2012

Plagiat et maltraitance (tout étant très relatif).

 Et la phrase du jour est attribuée à Lili-Puce :
«  Des fois, je dors à fond la caisse !... »

Albert l’avait bien dit: le temps, c’est très relatif.
Lorsque j’étais petite, au moment du coucher, comme je mettais « un certain » temps à m’endormir (une heure ou deux...ou trois), on me disait : « Dépêche-toi de dormir » ou sa variante : « Dors vite ! ». Pour être honnête, ça m’a souvent fait sourire: faudrait-il dormir en accéléré ? …me parait pas bien reposant tout ça. En tout cas, la puce, elle, elle y arrive (encore un truc qui a sauté une génération) !

Un autre truc qu’elle sait faire aussi: insinuer le doute, et pas qu'un peu, dans le voisinage sur sa bientraitance.
Ainsi donc, en ballade à la boulangerie du village avec son parrain, celui-ci lui propose de lui offrir des bonbons. Alors là, appréciez l’éducation de ma fille qui décline l'offre et lui rétorque qu’en principe, les bonbons, c’est surtout pour les anniversaires (un prétexte qu'on a trouvé pour restreindre).
Sauf qu’elle ne va pas s’arrêter là, et vous vous en doutez, vous qui avez l’esprit vif et qui commencez à bien les connaitre, mes filles, ça va déraper; grave...
Donc, elle explique qu’en général, ELLE A LE DROIT D'EN MANGER, DES BONBONS, MAIS PLUTÔT POUR LES ANNIVERSAIRES, ET...QUAND ON LUI MET UN TRUC DANS LES FESSES !
Que dire ?...
Elle n’a pas tord en fait.
Non, vraiment, il est vrai que j’achète ses récriminations et donc, son silence, à grand coup de promesse à la sucette pour le goûter du lendemain…lorsque j’ai besoin de lui mettre un suppositoire pour calmer sa toux (et Lili-Puce qui tousse, c’est un grand classique par ici !)
Bon, j’attendrais un peu par contre avant de retourner acheter du pain dans cette boulangerie là peut-être ! (…vais en congeler d’avance par précaution…)

Coté Princesse-Fafa, comment vous dire, on nous a comme qui dirait piqué son idée à elle (car non, celle là, d’idée, n’était définitivement pas de moi) pour en faire une publicité de luxe (parfum) qui risque de rapporter des millions ! Damned !


Et en plus, la fille est rousse aussi ! C’est du pur plagiat mes amis ! Franchement, on croit rêver ! (bon, ma photo date un brin, Fafa avait à peine trois ans...mais en tout cas, ça pourrait lui promettre une belle carrière!...)

Du coup, j’en profite pour vous montrer mon "œuvre" à moi, une image retravaillée à la main après tirage. Pour être exacte, elle est gravée/griffée à la main, d’où la question de Lili-Puce à propos de mon travail : « Mais maman, qu’est-ce que tu fais ? Tu as tout gratiné ta photo ! » Photo/gravée ou Photo/gratinée, à vous de voir !

 

Ça s’appelle  «  Sourgènt » (la « source » en provençal).

Si ça vous plait, n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site de photos (mais pensez à revenir nous voir aussi, parfois...).
Cliquez là: Photo-graphiste


Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :





 



MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

26/07/2012

Preuves d’amour.

Aujourd’hui, profitons de la chaleur torride de l’extérieur pour ne rien faire (au jardin…qui en aurait besoin) et avoir une bonne excuse pour bloguer…et en profiter pour noter quelques preuves d’amour (s’il en était besoin).

Ainsi, comment savoir si vous êtes toujours amoureuse de votre homme ?
En vérité, je vous le dit, l’un des moments préférés de ma journée (en plus de celui où je dépose les filles à l’école, ou bien du moment où elles se couchent enfin...ET de celui où je leur fais un gros bisou au réveil…) se trouve être le moment où leur père rentre du boulot ("Hey-ho, hey-ho", diraient les sept nains !)
Pourtant, vous pourriez me rétorquer qu’en fait, si j’aime particulièrement cet instant, c’est aussi sans doute parce que je sais qu’enfin quelqu’un pourra s’occuper du store qui est encore en panne (et je n’y vois plus rien dans la maison et c’est pénible), ou bien parce que quelqu’un va enfin pouvoir me seconder dans la résolution du conflit entre sœurs sur la prise de possession définitive du crottin de cheval mignature playmobil, qu’on ne sait plus à qui il appartient pour de vrai, etc, etc…
En attendant, la visite d’un réparateur de store ne me fait pas le même pincement au cœur que l’arrivée de Mon’Homme, tout comme la venue d’une baby-sitter, merveilleuse pour éconduire tout conflit, ne m’émeut pas plus que ça.

Ça me fait penser, que le verbe "émouvoir" à la signification pourtant si tendre, devient totalement ridicule une fois conjugué. Oserais-je dire à Mon’Homme : "Tu sais, tu m’émeus… " Lui : "Hein, quoi, mes meuh ?...Tu fais la vache ?" C’est nul.

 
Portait d’un émeu (je décline).

Bref, mes filles essaient également de me prouver leur amour par nombres de moyens, souvent tendres, drôles, et parfois maladroits, mais on s’en fou: quand c’est nos enfants, c’est toujours mignon. L’esprit critique en prend un coup et se ramollit, je vous le dit.
Ainsi, Lili-Puce, toute fière d’elle, vient me voir en courant, et en me faisant carrément peur: elle porte un masque dont un trou est prévu pour laisser pendouiller la langue:

 

Et de sa petite voix câline, de me dire : "Hein maman que je te ressemble trop bien, comme ça !"
Ha ben d’accord, c’est moi ça ?!... Et c’est censé me faire honneur (horreur plutôt, non ?)
Ok, jouons le jeu : "C’est très bien ma puce ! Très réussi ! Si, si… "

Pour me faire plaisir, j’ai eu droit à mon autoportrait (elle a cinq ans, soyez indulgents), dont la main, posée devant le visage, rappelle étonnamment un certain Picasso…

 

Vous pouvez admirer la finesse des détails (rien ne lui échappe).
Ma fille, crois moi, tu es sur la bonne voie ! Pour moi, c’est moins sûr (si je ressemble vraiment à ça…)

 

Sinon, Princesse-Fafa a l’art de vous remettre à votre place face à l’amour, et donc à l’enthousiasme, parfois un peu trop inconditionnel, qu’une mère peut porter à ses enfants.
Ainsi, lors d’une dictée, surprise de sa bonne orthographe sur un mot somme toute difficile (niveau CE1, quoi), je m’exclame : "C’est merveilleux, tu sais écrire PIED !" Et Fafa de répondre : "Oui, enfin, tu sais, il y a d’autres choses qui sont merveilleuses…"
D’accord, une mère en fait parfois "un peu" trop, mais les enfants aussi, vous en conviendrez…alors, on est quitte !

On peut conclure cette chronique par un joli mot de Lili-puce:  "TERMINATION !!!! "


Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :



 
  


MÈRE AU FOYER...

13/07/2012

Elles sont en progrès (on va dire ça comme ça).

Je profite d’avoir envoyé les filles chez Papy-Mamie (à qui je dis merci au passage), pour faire un petit bilan côté apprentissages.

Forcément, Lili-Puce a grandi (tout juste cinq ans), et donc, elle s’est assagi (si si).
Ainsi, nous n’étions pas peu fier, à table, comme nous parlions de politique, de l’entendre citer le nom du nouveau président français: François Hollande !
Fierté vite tempérée par l’explication des fonctions d’un ministre: «  …il  y a, par exemple, le ministre de l’éducation (de l’école), des finances (de l’argent), de la culture (les musées, le cinéma…)… » Enthousiaste, Lili-Puce s’écrie: « Et le ministre des fromages ! » Et oui, la puce a toujours eut certaines priorités dans la vie…

Tiens, pour rester dans son domaine de prédilection (les victuailles), elle m’expliquait, assez solennelle d’ailleurs, que le kiwi, finalement, c’était comme une patate...avec une peau de cheval !
Encore une fois, on ne peut pas le nier, c’est imagé (à défaut d’être courant) !

Lili-Puce vient de peindre un bien joli tableau et décide d’y apposer sa signature…sauf qu’elle écrit à l’envers. Comme il y a plein d’autres parents présents, histoire de sauver la face, j’explique que finalement, elle fait somme toute comme Léonard de Vinci qui écrivait en miroir, il y a donc pire comme référence. La puce de s’exclamer : « Quoi ?! J’écris comme la pharmacie ?! » Pfff… désespérant…

Sa sœur, de son côté, est bien plus docte. Ainsi, j’entendais la petite demander à Fafa si elle pouvait venir avec elle. Réponse de l’intéressée: « Désolée, je ne peux pas, j’ai du travail: je suis en train d’apprendre quelque chose à mon cochon ! » Bien, bien, bien. Penser à utiliser cette excuse quand je ne peux pas faire ce qu'on me demande...

Et voici, en bonus, la conversation  de la grande sœur qui rame, et sévèrement, avec la petite, pour lui apprendre les rudiments des mathématiques avec une calculette  (rappelle un sketch des Inconnus):
Fafa: Dis moi des chiffres à ajouter.
Lili-Puce: Des chiffres à ajouter !
Fafa (surprise): Mais non ! Dis moi 3+2 par exemple !
Lili-Puce: 3+2 (elle en a de la réparti, hein ?!)
Fafa: Bon, d’accord, ça fait 5. Donne moi z’en d’autres.
Lili-Puce (hyper concentrée): 0+8 !
Fafa (désepérée): Pfff, c’est nul...
Il n’empêche, Lili-Puce se demande bien combien ça peut faire !...
Pas son truc les mathématiques (jusqu’à maintenant…à suivre…)


Sur un air de Piaf: Vous me faites tourner la tête (et en bourrique aussi, des fois), mon manège à moi, c'est vous, je suis toujours à la fête ...lalala



Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :


 





 MÈRE AU FOYER ...



24/05/2012

Au royaume de la mauvaise foi.

Mettant moi-même la barre assez haut coté mauvaise foi, j’en profite pour Dénoncer Lili-Puce qui pratique avec délectation l’art de la pirouette (qui n’est autre que de la mauvaise foi exécuté avec légèreté): elle a fini de plier sa serviette et ça ne ressemble... absolument à rien ; c’est juste un gros tas. Explication très sérieuse de sa part: « Regarde maman, je l’ai pliée … en montagne ! » Ben tiens.

Et donc, sinon, je ne suis effectivement pas très fière de tout ce que je fais dans la vie.
Quelques exemples :
- Fafa vient de perdre une dent. Damned, je n’ai plus de monnaie !...Ultime solution face à la déception matinale et totale qui s’annonce (doublé d’une explication qui sera forcément foireuse): lui reprendre une pièce de 2 euros dans son porte monnaie à elle, celui où elle range les sous de la petite souris…Oui c’est nul…et limite mesquin…mais à cet âge là, on ne compte pas ses sous, hein, elle n’y verra que du feu…ferais l’appoint plus tard…mais c’est super nul…

- On est à table. Lili-Puce crie, à qui veut l’entendre, et depuis un certain temps: « du pain, du pain, je veux du pain !... » Je suis distraite, perdue dans mes pensées, j’en coupe… et je me le mange. Je l’entends alors pousser un énorme soupir : « Ohhhhh, dommaaage ! ». Bon, en même temps, elle n’avait pas dit le mot magique (de politesse)… le pain, ça se mérite tout de même…Ok, super nul aussi (mais le truc me fait rire chaque fois que j'y pense).

- Dans la voiture, Lili-Puce, au temps où elle avait encore sa tétine, essaie vaguement de communiquer : « Ahan, hè to tille ». Étant « un poil » excédée par la circulation et le fait que, malgré ses presque quatre ans, elle ait toujours sa tétine et qu’on ne comprenne jamais rien quand elle parle avec, je commence à lui crier dessus, genre : « tu vas l’enlever cette tétine, on en a marre, on ne comprend rien à ce que tu dis, c’est INSUPPORTABLE ! Etc, etc… Bon, qu’est-ce que tu disais ? » Réponse, d’une toute petite voix, de la puce: « je disais: maman…t’es trop gentille ». Sa mère, honteuse, confuse, penaude et repentante... : « Heu oui ma puce, c’est très gentil ça...et toi aussi tu es bien gentille… ». Mère indigne, va (là, c'est peu de le dire).

- Suite à une discussion sur les joies (et autre…on n’en dira pas plus…laissons le suspens pour qui n’a pas vécu ça) de la grossesse, j’avouais à mon interlocutrice que pendant la grossesse de Lili-Puce, j’avais particulièrement des envies de chips et de pizza. En tout cas, du bien gras et du bien salé. Elle me fait alors remarquer que du coup, je ne pouvais surement pas me passer mes envies,  genre la femme enceinte bien consciencieuse qui sait ce qui est bon, ou pas, pour son futur bébé. « Hein qu’on ne mange pas ça quand on est enceinte? ». Réponse idiote de ma part: « Heu, ben si en fait » et devant son regard mi-étonné mi-réprobateur, je me dépêche d’ajouter (d’autant que c’était vrai): « Non mais c’est parce que ça m’aidait à faire passer les nausées. » Houlà l’excuse !

Du coup, le débat est ouvert. A priori, je suis bien la cause des envies récidivantes et goulues de la petiote pour ce genre de nourriture (sans parler de son pré-taux de cholestérol éventuel). Shame on me.
Oui mais, et si c’était le contraire ?... Si c’était son caractère et ses envies à elle qui déteignaient  juste sur moi ?
Ainsi, ma mère (que je salue) a toujours trouvé qu’elle était très nerveuse durant sa grossesse. M’a-t-elle léguée cette nervosité, ou sentait-elle un trait de ma personnalité (la seconde explication lui semblant BIEN plus plausible) ?
Tout ça pour dire aux mères, futures mères, ou enfants de mères qui ont mangées des chips durant leur grossesse : arrêtez de culpabiliser sur ce qui c’est passé pendant cette grossesse (et après aussi). C’est la faute aux hormones, puisqu'il faut un coupable, et puis c’est tout. Et puis on fait ce qu’on peut (surtout avec des nausées).




Et la photo du jour qui n'a rien à voir avec le sujet: le flamand rose (qui n'hésite pas à passer ses envies de crevettes lui!)
Sujet pas si simple à traiter en photo car vite kitchounet (qui vire au kitch quoi).
Pour voir les autres images de la série, vous pouvez cliquer là:


Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site :


 


MÈRE AU FOYER...